Tarte au butternut et aux noisettes

Tarte au butternut et aux noisettesLes gâteaux c’est fait, les scones c’est fait aussi. Les tortellini, done !  Les soupes, une formalité. Ce week-end, c’est décidé, j’attaque les pancakes à la courge ! Pour agrandir le tableau de chasse, il me faudrait encore un dessert. Les courges m’obsèdent toujours autant. Je les aime tellement que j’ai envie de les utiliser à toutes les sauces. Le butterbut est sans doute l’une de mes variétés préférées avec sa chair fine, douce et légèrement sucrée. Cette tarte au butternut et aux noisettes, c’est bonheur. La garniture reste bien fondante sans être coulante. Je crois qu’elle va devenir un grand classique chaque automne !

Munitions pour 1 tarte, réalisée dans un moule de 22 cm

Pour la pâte brisée  :

  • 150g de beurre froid
  • 150g de farine de blé
  • 50g de farine de petit épeautre (ou farine de blé, à défaut)
  • 1 c. à soupe de sucre glace
  • 1 c. à café de sel
  • 55 ml d’eau
  • 1 c. à soupe de vinaigre blanc
  • un peu de noisettes en poudre

Pour la garniture :

  • 500g de butternut (pelé et coupé, soit une belle courge butternut d’env. 900g-1kg)
  • 1/2 cube de bouillon de légumes (Priméal, sans huile de palme, en magasins bio)
  • 20 cl d’eau
  • 2 c. soupe de noisettes en poudre
  • 2 c. à soupe rases de farine
  • 1 œuf
  • 1 jaune d’œuf
  • 10 cl de crème liquide
  • sel, poivre
  • mélange d’épices : cannelle, quatre-épices, gingembre, muscade
  • huile de noisettes
  • un peu de beurre
  • graines de courge, de lin torréfiées pour la déco

Tarte au butternut et aux noisettes

Préparez la pâte : dans un récipient, mélangez les farines avec le sucre glace et le sel. Ajoutez le beurre coupé en morceaux. Écrasez le beurre avec les mains jusqu’à ce qu’il soit bien intégré à la farine. Versez l’eau et le vinaigre. Malaxez jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Finissez en fraisant (écraser la pâte avec la paume des mains) la pâte sur le plan de travail pour bien intégrer le beurre. Filmez puis placez la pâte au frais quelques heures (vous pouvez évidemment préparer la pâte au batteur si vous préférez).

Préparez la garniture : coupez la courge butternut en tranches, retirez le cœur avec les graines, épluchez les tranches puis coupez-les en cubes. Faites fondrez une belle noix de beurre dans une sauteuse. Faites-y revenir les cubes de butternut quelques minutes, puis ajoutez l’eau et le 1/2 de bouillon et mélangez pour dissoudre le cube.Laissez mijoter à feu moyen jusqu’à ce que le butternut soit bien tendre. Égouttez à l’aide d’une écumoire, placez le butternut dans un récipient puis réduisez-le en purée au mixer plongeant. Laissez refroidir.

Ajoutez successivement les noisettes en poudre, la farine, la crème liquide, l’œuf et le jaune légèrement battus à la fourchette. Ajoutez un filet d’huile de noisettes (on y va mollo, un tout petit filet). Salez, poivrez, ajoutez les épices (dosage selon vos goûts).
Mélangez bien pour avoir une garniture homogène.

Préchauffez le four (électrique) à 200°C.

Montage et cuisson : sur un plan de travail, saupoudrez un peu de noisettes en poudre et de farine. Abaissez la pâte puis déposez-la dans le moule (beurré et fariné ou recouvert de papier cuisson). Coupez les bords qui dépassent.

Faites cuire la pâte à blanc pendant 10 min. (déposez une feuille de papier cuisson sur la pâte, puis garnissez de billes en porcelaine, de riz ou de légumes secs). Retirez les billes ou les légumes, faites cuire encore 5 min. Versez la garniture sur la pâte puis poursuivez la cuisson env. 30-35 min. selon le four.

Parsemez avec les graines de courge et de lin. Servez avec une petite salade verte.

Variante pas encore testée 😉 : remplacer une partie de la farine de blé par de la farine de châtaignes pour la pâte et ajouter des brisures de châtaignes à la garniture…

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Crumb cake au butternut et pépites de chocolat

Crumb cake au butternut et pépites de chocolat

Les cakes sucrés aux légumes, comme les tartes, c’est vraiment ma came. Carottes ou courges, je trouve que les légumes apportent le moelleux et ce coté « moist » (humide) incomparables. Monomanie chromatique et automnale, j’aime les légumes oranges. Les légumes tout-terrain qui s’adaptent aussi bien au sucré qu’au salé. Sans oublier la juste dose d’épices et de fruits secs. Je ne résiste pas à un bon shoot de cannelle.

Pour mon crumb cake, je me suis inspirée de la recette de Sally’s baking addiction.
J’ai longuement hésité…Muffins ou cake à partager ? Finalement ce sera cake.
J’ai réduit un peu la quantité initiale de sucre (toujours trop chez les ricains) et celle de la purée, pour une simple raison : j’ai testé il y a quelques temps un marbré chocolat/courge, une recette issue d’un blog US également (avec les conversions des cups en grammes, un drame peut vite arriver). Je salivais d’avance…Déception, je ne sais pas trop où ça a cafouillé, mais la texture de mon cake n’était pas très cuite (trop de purée ?). Bref. J’avais peur que trop de purée ne vienne compromettre la recette, d’où une quantité un peu plus réduite (250g au lieu de 330g env.). Ce qui ne gâche rien au final, je trouve ce dosage à mon goût.

Pour le crumble, j’ai fait un tant pour tant, à peu près comme dans la recette de Sally.
Même s’il était très bon, j’ai trouvé qu’il s’étalait un peu trop (pas assez de gros grumeaux à mon goût, comme dans ma recette de crumb cake à la rhubarbe). Du coup, je préfère ma version habituelle avec l’ajout de poudre de fruits secs (amandes ou noisettes), le crumble se tient mieux à la cuisson. Question de goût et d’habitude. C’est parti !

Crumb cake au butternut et pépites de chocolat

 

Munitions pour un cake de 21 x 21 cm

Pour la pâte:

  • 220g de farine
  • 1 c. à café de bicarbonate de soude
  • 1 c. à café de levure chimique
  • 2 c. à café de cannelle en poudre
  • 1 c. à café d’épices mélangées : gingembre, muscade, quatre-épices
  • 1/2 c. à café de sel
  • 120 ml d’huile (ou de beurre fondu, env. 125g)
  • 150g de sucre roux de canne
  • 250 g de purée de butternut
  • 2 œufs
  • 60 ml de lait
  • une belle poignée de pépites de chocolat (chocolat Weiss)

Pour le crumb topping:

  • 80g de farine
  • 80g de sucre roux
  • 80g de beurre
  • un peu de cannelle

Préparez la purée : avec 900g de butternut (pelé et tranché) vous obtiendrez env. 450-500 g de purée (poids égouttée).  Je n’ai pas tout utilisé, j’ai gardé le reste pour un parmentier de butternut en format individuel !

Coupez le butternut en tranches, retirez les graines dans la partie basse, puis épluchez-les. Coupez le butternut en cubes puis faites-le cuire à la vapeur, jusqu’à ce que le buttternut soit bien tendre.Dans un récipient, écrasez le butternut à l’aide d’une presse-purée. Pour retirer un maximum d’humidité, idéalement passez la purée à travers une étamine (tissu très fin destiné à la préparation des confitures, à défaut un torchon propre)
fermez et pressez. Le butternut va libérer pas mal d’eau…

Pour le crumble, mélangez tous les ingrédients, malaxez du bout des doigts pour bien intégrer le beurre et former une pâte grumeleuse. Pressez la pâte par portions pour former des « grumeaux ». Placez au frais pendant la préparation de la pâte à cake.

Pour la pâte: dans un récipient, mélangez la farine, la levure, le bicarbonate, le sel et les épices. Battez les œufs avec le sucre roux. Ajoutez l’huile (ou le beurre fondu) et le lait.
Mélangez les ingrédients liquides avec les ingrédients secs. Incorporez ensuite la purée de courge. Finissez en ajoutant les pépites de chocolat.

Préchauffez le four à 180°C. Versez la pâte dans un moule carré beurré et fariné ou tapissé de papier cuisson. Enfournez (tiers inférieur). Faites cuire env. 15 min. puis répartissez le crumble sur la pâte. Poursuivez la cuisson env. 25 min. Vérifiez la cuisson avec la lame d’un couteau, elle doit ressortir sèche.

Avant de déguster, saupoudrez d’un voile de sucre glace et coupez en parts.

Crumb cake au butternut et pépites de chocolat

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Tortellini à la courge et aux champignons

Tortellini à la courge et aux champignons
Aussitôt shootés, aussitôt engloutis, je trépigne déjà à l’idée d’en refaire. Ces tortellini à la courge, j’en ai rêvé. Et pour cause, je suis obsédée par les courges. Il a fallu faire vite pour prendre cette photo. Car non seulement, j’avais très envie d’y goûter et de les manger chauds ces tortellini, mais cette satanée lumière commence à baisser sévèrement le soir. C’est ça l’automne. Profusion de fruits et légumes, mais aussi pénombre qui s’installe de plus en plus tôt, et ça, j’aime pas ! Pour cette recette, j’ai utilisé du patidou, une variété de courge que je n’avais pas encore utilisée en cuisine jusqu’ici (à tort, car c’est excellent). Je ne sais pas s’il y a une variété de courge que je n’aime pas. Je vous conseille le potimarron avec cette recette, le mélange potimarron, noisettes et épices, c’est divin (hé ouais, rien que ça). Armez-vous d’un peu de patience pour le pliage, pas très compliqué, mais quand on veut en faire beaucoup, ça prend du temps…

Munitions pour env. 60 tortellini (4 personnes)

  • 60 feuillets de pâte won-ton*
  • 1 potimarron (700-800g de chair épluchée et coupée)
  • 1 gousse d’ail
  • 1 échalote
  • huile d’olive
  • sel
  • 1 c. à café de mélange d’épices : muscade, quatre-épices, cannelle
  • 2 à 3 c. à soupe de noisettes en poudre
  • crème liquide

Pour l’accompagnement

  • une dizaine de champignons rosés
  • 1 échalote
  • vin blanc
  • sel, poivre

Tortellini à la courge et aux champignons

Préparation de la farce :

Préchauffez le four à 180°C. Pelez l’ail et l’échalote, puis hachez-les. Coupez le potimarron en deux, retirez les graines. Coupez des tranches et épluchez-les.
Disposez-les sur une plaque recouverte de papier cuisson. Versez un filet d’huile d’olive sur les tranches, parsemez d’ail et d’échalote. Placez au four et faites cuire env. 30 min. jusqu’à ce que la chair soit bien tendre (vérifiez au couteau). Sortez du four et laissez tiédir.

Vous pouvez choisir de laisser l’ail et l’échalote, j’ai préféré retirer une partie avant d’écraser le tout, car je voulais conserver avant tout le goût du légume. Placez les tranches de courge dans un récipient puis écrasez-les en purée. Ajoutez les noisettes en poudre, salez, ajoutez les épices et mélangez. Détendez avec un peu de crème liquide jusqu’à obtention d’une farce onctueuse (mais pas liquide, histoire de pouvoir la manipuler).

Coupez les carrés de pâte wonton à l’emporte-pièce rond (7,5-8cm) (là encore, au choix, vous pouvez aussi utiliser les carrés entiers et les plier ensuite dans la diagonale).

Disposez une petite cuillerée de farce au centre de chaque rond. Humectez les bords de la pâte, puis pliez en deux en pressant bien et en évacuant l’air tout autour de la farce (serrez avec le coté non coupant de l’emporte-pièce par exemple).

En soulevant la pâte pour former une jolie collerette sur le devant, faites rejoindre les deux extrémités vers l’arrière. Humectez les coins et pressez pour sceller. Posez vos tortellini sur une plaque légèrement farinée pendant la préparation, afin qu’ils ne collent pas.

A ce stade vous pouvez congeler les tortellini. Placez-les sur un plateau, recouvert de papier cuisson sans qu’ils ne se collent. Une fois congelés, mettez-les dans un sac congélation.

Pour la cuisson des tortellini, deux options:

– soit vous faites cuire les tortellini dans l’eau bouillante (voir dans du bouillon de légumes, pour plus de goût). Plongez-les quelques minutes puis égouttez.
– soit vous les faites revenir à la poêle comme des gyoza (ma version ici) : versez 2 c. à soupe d’huile d’olives dans une sauteuse. Placez-y les tortellini et faites dorer quelques minutes. Ajoutez un fond d’eau (ou de bouillon), couvrez et laissez cuire quelques minutes jusqu’à évaporation de l’eau.

Tortellini à la courge et aux champignonsPour l’accompagnement :

Nettoyez les champignons avec un linge humide. Coupez l’extrémité des pieds et les marges. Coupez-les en tranches. Faites chauffer un peu d’huile ou de beurre dans une poêle. Faites revenir l’échalote. Déglacez avec un peu de vin blanc. Ajoutez les champignons et faites sauter quelques minutes. Ajoutez un trait de crème liquide. Salez, poivrer. Servez les tortellini avec la poêlée de champignons.

*vendus en paquets de 30-40 feuillets, dans les épiceries exotique, type Thailong, Paris Store à Strasbourg)

Tortellini à la courge et aux champignons

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Tarte aux mirabelles

tarte aux mirabelles

Tarte aux mirabelles alsacienne (Pâte sablée aux noisettes et à la cannelle)


L’été ne finit plus. Août en tongs, septembre en slip. Difficile de se projeter en parka et de reléguer les spartiates aux oubliettes. Les tomates, les courgettes, les aubergines sont toujours dans les assiettes, mais les cucurbitacées (youpi) rappliquent et les figues sont bien là. La saison de la mirabelle, c’est comme celle de la rhubarbe. Trop courte ! Alors on ne boude pas son plaisir. Et pour changer de la pâte sablée classique, j’y ajoute de la cannelle et des noisettes. J’adore l’association de la noisette torréfiée avec les fruits d’automne. Mais avec ou sans flan ? Gourmande ou nature ? Telle est la question ! Celle qui vous taraude forcément quand vous faites une tarte aux quetsches ou aux mirabelles.

Mon four m’a lâchée il y a quelques semaines. ô rage ! Le nouveau est encore pleine en phase de rodage, alors je prends mon mal en patience. Repartir à zéro et tester les cuissons qu’on a l’habitude de maitriser, c’est toujours un peu pénible, surtout quand on est fana de tartes…

Munitions pour une tarte de 22 cm

Pour la pâte (recette Felder) :

  • 120g de beurre mou
  • 80g de sucre glace
  • 30g de poudre de noisettes
  • 1 c. à café de cannelle
  • 1 pincée de sel
  • 1 œuf entier (légèrement battu)
  • 200g de farine

Pour l’appareil à flan:

  • 1 œuf
  • 1 petite c. à soupe de sucre
  • un pointe de cannelle (dosage selon les goûts)
  • 7 cl de lait entier
  • 5 cl de crème fleurette

Et aussi : un peu de noisettes en poudre

tarte aux mirabelles

Préparez la pâte : tamisez le sucre glace avec la cannelle sur le beurre. Ajoutez la poudre de noisettes et le sel. Mélangez bien jusqu’à obtention d’une texture bien homogène. Incorporez l’œuf en remuant doucement. Versez la farine, mélangez bien et lissez pour avoir une pâte bien homogène. Enveloppez dans du film alimentaire et placez au frais au min. 2 heures (voire toute la nuit car la pâte est assez molle).

Lavez les mirabelles, séchez-les puis coupez-les en deux et dénoyautez-les.
Préchauffez le four à 200°C (électrique). Beurrez et farinez le moule (ou recouvrez le fond de papier cuisson).

Étalez la pâte puis foncez le moule, coupez les bords qui dépassent. Piquez le fond à la fourchette. Placez au frigo encore 20-30 min.env.pour que la pâte soit froide.

L’appareil à flan : dans un bol, battez l’œuf avec le sucre, la cannelle, le lait et la crème.

Montage : saupoudrez de la poudre de noisettes sur le fond de tarte puis disposez les mirabelles en rosaces sur le fond de tarte.

Faites cuire 10-15 min. env. dans le bas du four. Versez l’appareil à flan sur les fruits et poursuivez la cuisson 40-45 min en surveillant.

Laissez refroidir. Avant de servir, saupoudrez un peu de sucre glace ou de cannelle.

tarte aux mirabelles
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Muffins aux myrtilles et flocons d’avoine

Muffins aux myrtilles et flocons d'avoine

Le moins qu’on puisse dire, c’est que je me suis octroyée une belle pause estivale…
Je ne blogue pas sous la contrainte, alors parfois ça fait du bien. Paraît que c’est la rentrée ? Qu’il faut se remettre aux fourneaux ? Soit..;-)

J’avais envie de muffins assez consistants, que l’on pourrait consommer au petit déjeuner sans trop culpabiliser. Un truc un peu dense, qui sent bon la cannelle, un truc à l’américaine avec des flocons d’avoine et des myrtilles.  J’ai trouvé mon bonheur chez Bree Van de Kamp, plus connue sous le nom de Martha Stewart (version initiale réalisée avec des pommes mais ça marche avec d’autres de fruits hein…). J’ai quand même allégé sa recette de 50g de sucre, y a pas à tortiller, ils ont vraiment la tasse lourde (dixit l’accro du sucre).

Une recette qui a comme un avant-goût d’automne, avec une bonne dose de cannelle. Et mon nouveau pote, le sucre muscovado, qui d’emblée donne une belle couleur, une texture et un goût à part. C’est moins aérien qu’un muffin classique mais c’est exactement ce que je cherchais. Une conversion plus tard et voilà !

Munitions pour env. 8 muffins généreux :

  • 120g de farine de blé
  • 87g de farine complète
  • 90g de flocons d’avoine
  • 1/2 c. à café de cannelle
  • 2 c. à café de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 100g de sucre muscovado (ou sucre roux)
  • 113g de beurre
  • 2 œufs
  • 120 ml de lait d’amandes (ou de lait)
  • 125g myrtilles
  • 1 poignée de noisettes concassées
  • 1 poignée de flocons d’avoine

Muffins aux myrtilles et flocons d'avoine

Préparation : Préchauffez le four à 180°C (four électrique). Placez des caissettes de cuisson dans les alvéoles d’une plaque à muffins.

Mixez grossièrement les flocons d’avoine (sans les réduire en poudre fine). Dans un récipient, travaillez le beurre mou avec le sucre jusqu’à ce qu’il soit bien incorporé. Ajoutez les œufs, mélangez bien puis ajoutez ensuite le lait d’amandes. Mélangez les farines avec les flocons d’avoine, la levure, la cannelle et le sel. Incorporez à la préparation en plusieurs fois. Ajoutez les myrtilles. Versez la pâte dans les alvéoles de la plaque à muffins.

Mélangez une poignée de noisettes concassées (et préalablement torréfiées*) et une poignée de flocons d’avoine. Parsemez un peu de ce mélange sur chaque muffin.

Placez au four et faites env. 20-25 min. (selon la taille des muffins). Vérifiez la cuisson en plantant la lame d’un couteau : si elle ressort sèche, c’est cuit! Sinon poursuivez…)

* Passées au four pour intensifier leur goût (env. 15-20 min à 150°C).

Muffins aux myrtilles et flocons d'avoine

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L’Alsace recuisinée…

Alsace recuisinée

PÂTISSERIE LAURENT KIENY, RIEDISHEIM – Le « Käs’cake », version alsacienne du Cheesecake (au Munster) comme une tartelette de Linz.

 

L’Alsace recuisinée par les Étoiles d’Alsace…

Les Étoiles d’Alsace ont encore frappé ! Avec cette opération, on va encore nous taxer de chauvins mais c’est légitime. En Alsace on mange bien, on mange généreusement et on est farouchement attachés à nos plats et recettes traditionnelles. Gare à celui qui veut y toucher ;-).

Du 1er juin au 30 septembre 2016, 38 chefs et artisans (les fameuses « Étoiles d’Alsace »*) ont décidé de revisiter la gastronomie alsacienne en proposant dans leurs établissements des plats stars, voire des menus complets, sous le thème de L’Alsace recuisinée.

L’Alsace recuisinée késako ? C’est sous l’impulsion du chef Jean-Marc Kieny (La Poste à Riedisheim 68) qu’est né le concept. Parce que la gastronomie c’est se renouveler sans cesse, les chefs ont décidé de mettre au goût du jour les plats régionaux en leur donnant une touche contemporaine et moderne, une présentation singulière, tout en maintenant un lien fort avec l’Alsace. Sans les dénaturer, les chefs proposent une cuisine qui reste profondément ancrée dans son terroir. Et c’est plutôt très réussi !

Si vous êtes de passage dans la région – ou que vous soyez autochtones – c’est une belle occasion découvrir et « visiter » notre belle région sous un nouvel angle gastronomique.

Alsace recuisinée

AU CROCODILE STRASBOURG – Pigeon de la ferme Théo Kieffer, purée de petits pois d’Alsace, jeunes carottes braisées, les cuisses en parmentier et sa tartine d’abats

Pas d’Alsace sans s’enfiler une bonne dizaine de tartes flambée...Vous aurez droit à une version fraîche et déstructurée, mais qui restitue pourtant très bien toutes les saveurs de ce plat emblématique.

Déguster les traditionnels spaetzle, plat chéri des alsaciens ? oui, mais mijotés façon risotto à la truffe d’été et aux amandes torréfiées, fabuleux !

Envie de cuisses de grenouilles? Vous aurez un cornetto de grenouilles cressonette.

Une généreuse part de tarte au fromage blanc ou de Forêt-Noire ? Vous prendrez un Käs’cake, un cheesecake revisité façon tartelette Linzer, avec une garniture non pas au fromage blanc battu mais…au Munster. Ou encore une Forêt-Noire « à boire », présentée dans une petite bonbonne! (D)Étonnant ? Et délicieux surtout !

Alsace recuisinée

L’AUBERGE SAINT LAURENT, SIERENTZ – Spaetzles de Grand-Mère recuisinés comme un risotto à la truffe d’été et amandes torréfiées

Mes coups de cœur ? Les spaetzle cuisinés comme un risotto par l’Auberge Saint Laurent à Sierentz (68), mon plat doudou version étoilée, une merveille ! Réactions à chaud : l’impression de déguster l’escalope à la crème aux spaetzle du dimanche !

Le Käs’cake et le gâteau de voyage « Elsass Power » de la Pâtisserie Laurent Kieny à Riedisheim (68), un vrai concentré d’Alsace ! Dommage qu’elle soit si éloignée de Strasbourg, j’en ferais bien mon nouveau QG.

La tarte flambée revisitée de Jean-Marc Kieny, La Poste à Riedisheim (again !). J’ai trouvé ça tellement bon et original, que je me lancerais bien dans une petite contrefaçon maison…

Et le pigeon de la ferme préparé par Le Crocodile à Strasbourg (67).

Alsace recuisinée

AU VIEUX COUVENT, RHINAU – Fine rouelle d’anguille au melfor, valse d’herbes et fleurs du jardin

Alsace recuisinée

AU VIEUX COUVENT, RHINAU – Arbre à bretzels au mélilot

 Où trouver toutes ces interprétations et déclinaisons** ? Tous les renseignements sont ici : www.etoiles-alsace.com

Liste des restaurants participants à l’opération et plats / menus proposés :
www.etoiles-alsace.com/restaurant-gastronomique-alsace-alsace-recuisinee.html

Alsace recuisinée

A L’AGNEAU, PFAFFENHOFFEN – Cornetto Grenouilles Cressonnette

Alsace recuisinée*Les Etoiles d’Alsace, c’est quoi ? Une association fondée au 1990 qui regroupe 38 membres, chefs de cuisine, artisans boulangers, pâtissiers, fromagers, bouchers-charcutiers qui ont choisi de rassembler leurs compétences pour promouvoir les entreprises et leur région. Des passionnés qui n’ont qu’une envie : faire rayonner notre belle gastronomie au-delà des frontières et mettre en avant un savoir-faire.

**plats susceptibles d’évoluer au cours de l’opération.

Alsace recuisinée

LA POSTE, RIEDISHEIM – une version Alsacienne du tiramisu

Alsace recuisinée

LA POSTE, RIEDISHEIM – Une certaine idée de la tarte flambée « Hansi »

L'Alsace recuisinée

PÂTISSERIE LAURENT KIENY, RIEDISHEIM – Le gâteau de voyage « Elsass Power »

L'Alsace recuisinée

PÂTISSERIE REBERT, WISSEMBOURG – Savarin Victoria

L'Alsace recuisinée

PAINS WESTERMANN STRASBOURG – Rahmkuchen

L'Alsace recuisinée

LE KASBUR, MONSWILLER – Picon bière revisité, marmelade d’orange, glace et spoom à la Meteor

L'Alsace recuisinée

L’AUBERGE DE L’ILL, ILLHAEUSERN – Le foie d’oie aux algues et au saké

L'Alsace recuisinée

LE CERF MARLENHEIM – Presskopf de tête de veau, sauce gribiche

L'Alsace recuisinée

L’ATELIER DU PEINTRE, COLMAR – Macaron virtuel bretzel et mettwurst

L'Alsace recuisinée

LE MAXIMILIEN, ZELLENBERG – Pressé de matelote aux jeunes poireaux, pâtes Grand-Mère et crumble d’oignons
Boucherie-charcuterie RIEDINGER-BALZER VENDENHEIM – Tête de veau panée

 

 

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Tarte soufflée aux groseilles

Tarte soufflée aux groseilles

(Tarte soufflée aux groseilles, extraite de « Mes 100 Gâteaux » de Christophe Felder, hé oui, encore lui 😉 )

La groseille en passe d’évincer la rhubarbe ? Pas si sûre, mais en tous cas elle fait une entrée fracassante dans le top des fruits un peu délaissés (et que je trouve meilleurs cuits que crus). Repérée depuis belle lurette chez ma complice Christelle (dont les créations, exécutions et photos me scotchent à chaque fois, du travail d’orfèvre.), il était temps que je m’y colle. Cette tarte, c’est quoi ? Un gros carton ! 😉 Et aussi : une pâte sucrée, l’acidité de la groseille adoucie par une crème d’amande et un flan, la légèreté (enfin faut le dire vite) de la meringue. Un peu de boulot, mais le résultat en vaut la chandelle, il me tarde de la refaire.

Munitions pour 1 tarte, réalisée dans un moule de 22 cm

Pour la pâte :

  • 125g de farine
  • 75g de beurre mou
  • 45g de sucre glace tamisé
  • 1 pincée de sel
  • 1/2 gousse de vanille
  • 1 c. à soupe d’eau
  • 1 jaune d’œuf battu
  • 15g de poudre d’amandes

Pour la crème d’amandes :

  • 60g de beurre mou
  • 60g de sucre semoule
  • 1 œuf
  • 60g de poudre d’amandes
  • 1 c. à café de rhum brun (facultatif)
  • 1 sachet de sucre vanillé

Pour le flan :

  • 12 cl de crème liquide
  • 1 œuf
  • 1 c. à soupe de sucre semoule
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 c. à café de farine
  • 1 goutte de Kirsch (facultatif)

Pour le montage :

  • 300g de groseilles égrenées
  • 3 blancs d’oeufs
  • 120g de sucre en poudre
  • sucre glace
Tarte soufflée aux groseilles

Préparez la pâte sucrée : tamisez la farine et réservez-la. Dans un récipient, mélangez le beurre mou, le sucre glace, le sel, l’eau, le jaune d’oeuf, la poudre d’amandes et les graines de la gousse de vanille. Incorporez la farine tamisée et mélangez jusqu’à obtention d’une pâte lisse. Enveloppez de film alimentaire et laissez reposer 1 heure au réfrigérateur.

Préchauffez le four à 180 °C.

Préparez la crème aux amandes : dans un récipient, travaillez le beurre en pommade.
Incorporez le sucre semoule, le sucre vanillé, l’œuf, les amandes en poudre. Mélangez soigneusement et ajoutez le rhum. Réservez.

Préparez le flan : mélangez la crème liquide avec l’œuf, le sucre semoule, le sucre vanillé, la farine et le kirch. Fouettez soigneusement et réservez.

Étalez la pâte à 3 mm d’épaisseur. Foncez-en un moule à tarte de 22 ou 24  cm de diamètre. Faites cuire la pâte à blanc au four pendant 15 min., puis étalez-y la crème aux amandes (qui doit atteindre 5 mm d’épaisseur) et parsemez toute la surface d’une partie des groseilles. Faites cuire encore 10 min.

Versez le flan sur la tarte (il doit arriver à 2 mm du bord) et faites cuire encore 15 minutes jusqu’à ce qu’il soit figé. Laissez refroidir. Garnissez de groseilles (gardez-en un peu pour le décor). N.B : dans la recette initiale, les groseilles sont ajoutées crues sur le flan cuit. J’ai préféré les ajouter avant la cuisson du flan, donc juste après la cuisson de la crème d’amandes.

Montez les blancs en neige. Lorsqu’ils déjà assez bien montés, incorporez le sucre semoule en plusieurs fois jusqu’à complète absorption afin d’obtenir une meringue bien ferme. Remplissez-en une poche à douille et déposez de petites boules de meringue (ou les formes de votre choix) sur la tarte. Saupoudrez de sucre glace et faites cuire 2-3 min. sous le grill du four.
Décorez avec les groseilles restantes.

Tarte soufflée aux groseilles
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Tarte ricotta framboises

Tarte ricotta framboises

Catherine Kluger est une ancienne avocate reconvertie en pâtissière, plus exactement en « spécialiste de la tarte ». J’aime le concept qu’elle a développé. Simple, efficace, gourmand. La tarte, elle a vraiment tout bon. L’avantage avec les tartes, c’est qu’on peut préparer la pâte la veille, et le lendemain s’atteler à la garniture, selon son envie ou le contenu de son frigo. La tarte, c’est moult possibilités, sucrées ou salées. On peut aromatiser les pâtes avec des épices, des herbes, des graines, varier les farines…
Le livre de Catherine Kluger « Réinventez vos tartes salées et sucrées » est un petit basique de ma bibliothèque. Sa recette de tarte ricotta framboises est vraiment très bonne, fraîche et pas lourde du tout. Pour la pâte, je n’ai pas repris sa recette, bien que je l’ai déjà testée également. En revanche, pour la garniture et la cuisson, j’ai suivi la méthode Kluger (avec un poil de sucre en moins). J’ai l’habitude de cuire mes pâtes à blanc dans un four plus chaud, mais une cuisson plus longue à 160°C fonctionne aussi très bien.

Munitions pour une tarte de 6 à 8 parts (réalisé dans un moule à tarte de 22 cm)

Pour la pâte (recette Felder) :

  • 120g de beurre mou
  • 80g de sucre glace
  • 30g de poudre d’amandes
  • 1 pincée de sel
  • 1 œuf entier (légèrement battu)
  • 200g de farine

Pour la garniture :

  • 250g de ricotta
  • 50g de crème fraîche liquide
  • 80g de sucre
  • 2 œufs
  • 1 c. à soupe de fécule de pomme de terre
  • 1 gousse de vanille
  • 100g de framboises fraîches
Tarte ricotta framboises

Préparez la pâte : tamisez le sucre glace sur le beurre. Ajoutez la poudre de noisettes et le sel. Mélangez bien jusqu’à obtention d’une texture bien homogène. Incorporez l’oeuf en remuant doucement. Versez la farine, mélangez bien et lissez pour avoir une pâte bien homogène. Enveloppez dans du film alimentaire et placez au frais au min. 2 heures.

Préchauffez le four à 160°C. Beurrez et farinez le moule (ou recouvrez le fond de papier cuisson). Étalez la pâte puis foncez le moule, coupez les bords qui dépassent. Placez au frigo encore 20-30 min.env.pour que la pâte soit froide. Recouvrez la pâte de papier cuisson, puis versez des billes de porcelaine (ou bien du riz, des pois chiches, des haricots). Placez au four et faites cuire la pâte à blanc pendant env. 25-30 min. Retirez les billes ou légumes secs.

Pendant la cuisson du fond de tarte, préparez la garniture. Séparez les jaunes des blancs d’œufs. Fendez la gousse de vanille et retirer les grains. Mélangez les jaunes d’œufs avec la ricotta, la crème liquide, le sucre et les grains de vanille. Mélangez bien les ingrédients puis ajoutez la fécule. Montez les blancs en neige puis incorporez à la préparation. Disposez les framboises sur le fond de tarte précuit, versez dessus la garniture à la ricotta. Placez au four et faites cuire env. 30-35 min. Une fois la tarte refroidie, placez-la au frais quelques heures avant de déguster. Saupoudrez d’un voile de sucre au moment de servir.

Tarte ricotta framboises
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Cookies café, noix de pécan et chocolat au lait

Cookies café, noix de pécan et chocolat au lait

Pendant ma dernière semaine de liberté provisoire, j’ai eu une furieuse envie de cookies.
Chaque hiver je fabrique environ vingts kilos (au bas mot) de biscuits de Noël, mais ça faisait des lustres que je n’avais pas lancé une petite production de cookies. Le temps pourri y a sans doute largement contribué, mais j’avais envie d’un truc très réconfortant et de saveurs presque automnales : café, noix de pécan et chocolat au lait (plus régressif que le noir). Pour la base, je me suis inspirée du livre « Cookies sucrés et salés » (Solar) mais j’ai changé quelques proportions, notamment celles des inclusions (noix et chocolat) et j’y ai ajouté un peu d’extrait de café également.

Les cookies je les aime ni trop mous, ni trop durs. Quand je prépare des biscuits, des sablés ou autres petits gâteaux, je fais toujours une fournée-test avec un ou deux biscuits pour vérifier selon le cas, le moelleux ou le croustillant, et le temps de cuisson, pour obtenir la texture que je préfère. Au bout de 12-13 min. j’ai obtenu ici des cookies comme je les aime, légèrement croustillants à l’extérieur et encore un peu moelleux à l’intérieur. Chaque four étant différent, je vous conseille de tester la cuisson de votre coté pour obtenir celle que vous préférez. Vous pouvez ajouter un peu plus de noix de pécan ou de chocolat. Les cookies c’est comme on aime !

Munitions pour env. 15-20 cookies (selon la taille)

  • 1 œuf
  • 125g de beurre mou
  • 100g env. de cerneaux de noix de pécan
  • 120g env. de chocolat au lait
  • 175g de farine
  • 1 c. à café de levure chimique
  • 30g de sucre en poudre
  • 70g de sucre roux
  • 1 c. à soupe de café soluble
  • quelques gouttes d’extrait de café

Concassez grossièrement les noix de pécan. Coupez le chocolat au lait en pépites assez généreuses. Mélangez le beurre et les deux sucres à l’aide d’une cuillère en bois.

Incorporez l’œuf battu. Ajoutez l’extrait de café. Mélangez la levure et le café soluble à la farine puis ajoutez-les avec les noix de pécan et les pépites de chocolat.

Mélangez les ingrédients sans trop travaillez la pâte.

Préchauffez le four à 180°C.

Prélevez de petites portions de pâte et formez des boules (de la taille d’une grosse noix).
Disposez-les sur une plaque préalablement recouverte de papier cuisson – en les espaçant suffisamment pour qu’ils ne se touchent pas lors de la cuisson – et aplatissez-les un peu.

Placez au four et faites cuire env. 12-13 min. Sortez les cookies du four, disposez-les sur une grille et laissez-les refroidir.

Cookies café, noix de pécan et chocolat au lait
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Risotto aux crevettes

Risotto au fumet de crevettes, et arancini aux crevettes

risotto aux crevettes

La première fois que j’ai réalisé cette recette, je me suis dit que je plus jamais je ne jetterai les têtes et carapaces des crustacés. Côté bouillon, j’ai fait le ménage depuis un moment. Sauf exception, je n’utilise plus que les bouillons Ariaké et j’évite les bouillons de cube classiques bourrés de matière grasse végétale douteuse. Mais le risotto au fumet maison, c’est quand même vachement plus sympa ! Sans la respecter à la lettre, pour la recette du fumet, je suivi la recette du Sot L’y Laisse, claire, précise, pédagogique (illustrée step-by-step), toujours appréciable pour les techniques de base.

Aujourd’hui, ce n’est pas une mais deux recettes que je vous propose. Puristes, éloignez-vous de cet écran. Pour les arancini, je n’ai rien ajouté de plus au centre, ni mozzarella, ni quoi-que-ce-soit, j’ai tout simplement recyclé mes restes de risotto et coupé les crevettes pour mieux les intégrer (avec la moitié du risotto, j’ai pu réalisé une dizaine d’arancini). Et si le risotto vous semble manquer de crémeux sur la photo, c’est tout simplement que faute de séance tardive et de manque de lumière, j’ai rempilé le lendemain. Entre la photo et le crémeux, j’ai choisi : j’ai finalement préféré déguster mon risotto minute, c’est à dire chaud.

Munitions pour le fumet de crevettes (pour env. 700-800 ml):

  • 500g de crevettes roses
  • 1 bouquet garni (thym, laurier)
  • 1 petit oignon
  • 1 échalote
  • 1 petite carotte
  • un peu de concentré de tomates
  • 30 cl de vin blanc
  • huile d’olive
  • env. 1 litre d’eau

Décortiquez les crevettes, récupérez les têtes et les carapaces. Réservez les crevettes pour le risotto.

Ciselez l’oignon et l’échalote. Épluchez puis coupez la carotte en petits cubes.

Placez les têtes et carapaces dans une sauteuse et faites les revenir quelques minutes dans l’huile d’olive à feu moyen. Ajoutez l’oignon, l’échalote, la carotte, mélangez et faites revenir 2-3 min. Ajoutez un peu de concentré de tomates, laissez-le « accrocher » un peu dans la sauteuse.

Pilez les têtes et carapaces (avec un presse-purée par exemple ou le manche d’un rouleau à pâtisserie). Ajoutez le vin blanc et laissez réduire.

Ajoutez le bouquet garni puis versez l’eau puis laissez mijoter à feu moyen env. 20-25 min.

Écumez si nécessaire, puis filtrez le fumet au chinois ou à l’aide d’une étamine.

risotto aux crevettes

Munitions pour le risotto (pour 4 détenus) :

  • 250g de riz rond arborio
  • 1 oignon
  • 10 cl env. de vin blanc
  • 50g env. de parmesan
  • 2 c. à soupe de crème fraîche épaisse

Réchauffez le fumet. Ciselez un petit oignon. Faites chauffez de l’huile dans une sauteuse. Faites-y revenir l’oignon quelques minutes sans le faire colorer. Ajoutez le riz, remuez régulièrement quelques minutes et faites-le nacrer (il doit devenir translucide).

Versez du vin blanc pour déglacer et laissez évaporer. Versez une louche de fumet. Faites cuire en remuant régulièrement jusqu’à le riz absorbe le liquide. Ajoutez une nouvelle louche de fumet et ainsi de suite jusqu’à ce le riz soit cuit (env. 20 min).

Un peu avant la fin de la cuisson, faites chauffer un peu d’huile dans une poêle. Faites-y revenir les crevettes quelques minutes. Salez, poivrez.

Hors du feu, ajoutez le parmesan, et la crème fraîche et remuez. Mélangez les crevettes au risotto. Servez.

arancini

Pour les arancini aux crevettes :

  • farine
  • chapelure
  • 1 œuf

Utilisez vos restes de risotto froid. Repêchez les crevettes et coupez-les en petits morceaux. Humidifiez vos mains. Prélevez des portions de risotto et formez des boules bien régulières. Roulez les boules dans la farine, puis dans l’œuf, puis dans la chapelure en les enrobant bien.

Chauffez le bain de friture (180°C). Plongez les boules dans la friture, laissez frire jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Égouttez sur du papier absorbant. Dégustez !

arancini

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